














Brassard dit "Baningal / Abkil / Tangkil", Ifugao, île de Luçon, Philippines (début-milieu XXe s.)
Artisanat d’art Ifugao, travail de guerrier
Ancien brassard de guerrier dit “Baningal / Abkil “ aussi appelé “Tangkil”.
“Portés à l’avant-bras des guerriers, les sculptures tournées vers l’extérieur, ils sont composés de défenses de cochon sauvage surmontées d’une figure de bois sculptée en ronde-bosse fixée aux défenses par des liens en rotin tressés.
Les Bontoc y associaient les cheveux de la tête d’un ennemi. “
Usage probable : utilisé par les guerriers lors de rituels (retour de la chasse aux têtes)
Plus de détails ci-dessous
Objet rare
Philippines, peuple Igorot, Ifugao, île de Luçon, Philippines
Première moitier du XXe siècle
Dimensions
Hauteur : 14 cm (figure anthropomorphe)
Diamètre : 14 cm
Conditions
Très-Bon état général- patine, signes d’usure
Artisanat d’art Ifugao, travail de guerrier
Ancien brassard de guerrier dit “Baningal / Abkil “ aussi appelé “Tangkil”.
“Portés à l’avant-bras des guerriers, les sculptures tournées vers l’extérieur, ils sont composés de défenses de cochon sauvage surmontées d’une figure de bois sculptée en ronde-bosse fixée aux défenses par des liens en rotin tressés.
Les Bontoc y associaient les cheveux de la tête d’un ennemi. “
Usage probable : utilisé par les guerriers lors de rituels (retour de la chasse aux têtes)
Plus de détails ci-dessous
Objet rare
Philippines, peuple Igorot, Ifugao, île de Luçon, Philippines
Première moitier du XXe siècle
Dimensions
Hauteur : 14 cm (figure anthropomorphe)
Diamètre : 14 cm
Conditions
Très-Bon état général- patine, signes d’usure
Artisanat d’art Ifugao, travail de guerrier
Ancien brassard de guerrier dit “Baningal / Abkil “ aussi appelé “Tangkil”.
“Portés à l’avant-bras des guerriers, les sculptures tournées vers l’extérieur, ils sont composés de défenses de cochon sauvage surmontées d’une figure de bois sculptée en ronde-bosse fixée aux défenses par des liens en rotin tressés.
Les Bontoc y associaient les cheveux de la tête d’un ennemi. “
Usage probable : utilisé par les guerriers lors de rituels (retour de la chasse aux têtes)
Plus de détails ci-dessous
Objet rare
Philippines, peuple Igorot, Ifugao, île de Luçon, Philippines
Première moitier du XXe siècle
Dimensions
Hauteur : 14 cm (figure anthropomorphe)
Diamètre : 14 cm
Conditions
Très-Bon état général- patine, signes d’usure
“Baningal pour les Ifugao, abkil pour les Bontoc, ces brassards, plus largement appelés tankil, sont ornementaux pour les premiers, liés à la chasse aux têtes pour les seconds.
Portés à l’avant-bras des guerriers, les sculptures tournées vers l’extérieur, ils sont composés de défenses de cochon sauvage surmontées d’une figure de bois sculptée en ronde-bosse fixée aux défenses par des liens en rotin tressés.
Les Bontoc y associaient les cheveux de la tête d’un ennemi.
Jusqu’à l’interdiction de la chasse aux têtes à la fin du XIXe siècle, lors des raids guerriers, les objets personnels peuvent être spoliés et deviennent des prises de guerre.
C’est ainsi que manches de cuillères ou poignées de gongs ont été coupés puis montés comme trophées sur brassards au style clairement apparenté aux Ifugao-Hapao, géographiquement proches des Kankanai, ont la même signification que chez les Bontoc.
Le guerruer, le temps d’un rituel, arbore ses regalia (brassard, collier boaya, plumes, suklong) et rejoue en dansant les temps mythique ou le guerrier triomphant rapporte une tête ennemie au village “
Texte extrait de l’ouvrage : Philippines archipel des échanges, Actes sud - Musée du Quai Branly 2013 - page 283
Voir l’ouvrage “Philippines, Archipel des Échanges” Acte Sud-Musée du quai Branly - 2013 page 282 à 285
"L’Art du Tressage : Les Vanneries Ifugao" vous invite à plonger dans l’univers fascinant des vanneries traditionnelles des peuples Ifugao, originaires du nord de l’île de Luçon, aux Philippines.
À travers une sélection exceptionnelle de pièces iconiques, cette exposition explore la richesse ethnographique et artistique d’un savoir-faire ancestral.
Les Ifugao, peuple gardien d’une culture millénaire, utilisent la vannerie pour répondre à des besoins quotidiens et spirituels.
Chaque pièce incarne une fonction précise, mêlant utilité et symbolisme.
Ces objets, bien plus que de simples contenants, deviennent des témoignages vivants de rituels, de traditions et d’un rapport intime avec la nature.
Certaines de ces pièces, reconnues comme des chefs-d’œuvre ethnographiques, trouvent leur pendant dans les plus grands musées internationaux, preuve de leur portée universelle.
Véritable miroir de la vie communautaire et de l’environnement, chaque vannerie porte l’empreinte des mains qui l’ont façonnée, ainsi qu’une part de l’âme de ceux qui l’ont utilisée.
Elles nous rappellent que derrière chaque fibre tressée réside une histoire : celle d’un peuple, de ses croyances et de son ingéniosité.
Sources
- Modèle approchant dans les collections du Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris sous la référence : 71.1993.51.38